Beuvry

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Beuvry
Beuvry
La mairie.
Blason de Beuvry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Nadine Lefebvre
2020-2026
Code postal 62660
Code commune 62126
Démographie
Gentilé Beuvrygeois
Population
municipale
9 111 hab. (2021 en diminution de 4,63 % par rapport à 2015)
Densité 541 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 31′ 14″ nord, 2° 40′ 49″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 42 m
Superficie 16,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Béthune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beuvry
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Beuvry
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Beuvry
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Beuvry

Beuvry est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Beuvrygeois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune, située à 35 km de Lille, est limitrophe de Béthune, au sud de l'ancien quartier des Weppes.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 16,85 km2 ; son altitude varie de 18 à 42 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Le territoire de la commune est traversé par six cours d'eau :

  • le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[3] ;
  • la Loisne aval, cours d'eau naturel de 11,53 km, qui se jette dans la Lawe au niveau de la commune de La Couture[4] ;
  • le courant de la Goutte, d'une longueur de 11 km, qui prend sa source dans la commune de Béthune et se jette dans la Lawe au niveau de la commune de Locon[5] ;
  • le canal de Beuvry, canal, chenal navigable de 2,59 km, qui se jette dans le canal d'Aire toujours au niveau de la commune[6]. Le canal de Beuvry a deux affluents qui drainent la commune :
    • la Loisne amont, cours d'eau naturel de 10,52 km, qui prend sa source dans la commune de Hersin-Coupigny[7].
    • la Rivière militaire, cours d'eau naturel de 1,97 km, qui prend sa source dans la commune de Beuvry et se jette dans le fossé des Barizeaux[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 15 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :

  • le marais de la Loisne. Localisé sur les anciens marais de la Loisne au sud-est de la ville de Béthune et incluant les terrils édifiés sur les mêmes marais, le site a été largement réaménagé en espace de loisirs avec de nombreux étangs de pêche[15] ;
  • le marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert. Cet ensemble de marais se situe dans le bassin versant de la Lys en limite nord/ouest du bassin minier du Pas-de-Calais qui est une zone très industrialisée et peuplée dans laquelle peu de milieux naturels subsistent[16].
Carte des ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Beuvry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[20] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), zones urbanisées (23,2 %), prairies (9,9 %), forêts (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones humides intérieures (0,5 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 392, alors qu'il était de 4 108 en 2013 et de 3 853 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,2 % des appartements[I 2].

La commune ne respectait pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de 2000 de disposer d'un pourcentage minimal de logements sociaux et était astreinte au paiement de pénalités financières, qui se sont élevées à 17 000  en 2014. Au sens du recensement, le nombre de logements sociaux s'élevait à 522 (14,7 % du parc des résidences principales) en 2008, nombre qui a été augmenté à 701 (17,7 %) en 2018[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beuvry en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,8 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Beuvry en 2018.
Typologie Beuvry[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,3 86 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 6,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,1 7,6 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Beuvry se situe à 2 kilomètres du centre-ville. Elle est desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise.

La gare de Béthune située à 4 kilomètres de la commune est desservie également par des TGV inOui (liaison Paris-Nord – Dunkerque) et par d'autres lignes TER.

La commune était située sur la ligne de Beuvry à Béthune-Rivage, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, dans le département du Pas de Calais, depuis 1865 (une petite partie de la ligne est toujours en exploitation), de Beuvry à Béthune-Rivage.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Beuvry a pris successivement au moins les formes suivantes Berri, Beuvri, Bevery, Bouvry et enfin Beuvry.

Ce mot, dans sa forme écrite, pourrait avoir comme origine le mot Bièvre (« Castor » en ancien français), qu'on retrouve aussi dans la commune proche de Labeuvrière.

Histoire[modifier | modifier le code]

Premières occupations humaines[modifier | modifier le code]

L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras[Note 4], il y a 200 000 ans[26]. Des silex taillés en biface de type prondnik de l'époque Dernier Glaciaire ont été mis au jour dans d'anciennes sablières du Mont de Beuvry[27]. Des pointes barbelées en os et bois de cervidé (datées autour de 10 000 av. J.-C.) ont été retrouvées à Béthune et Beuvry, ainsi que des outils plus récents dans le marais de Beuvry (-7000 à -5000 ans, au mésolithique). Au néolithique (-4000 à -1600 ans), l'activité s'oriente vers l'agriculture et l'élevage ; une occupation à l'âge du bronze (-1600 à -800) est également attestée sur la commune[28]. À l'époque gallo-romaine, on trouve les traces d'une villa et de tombes du IIe[29].

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À l'époque du haut Moyen Âge, sous Charlemagne, vers 800 apr. J.-C., le Béthunois compte 4 000 à 5 000 habitants. Cette population est multipliée par 10 dans les 500 années qui suivent[30].

Du Moyen Âge à l’époque moderne[modifier | modifier le code]

Ancien Régime

Vers 1245, Nicolas (de Lens) est seigneur de Beuvry, mort après 1245; il est frère de Baudouin (IV), châtelain de Lens, (1215-1263), ce dernier étant le trisaïeul de Baudouin de Lens, seigneur d'Annequin, grand maître des arbalétriers de France[31]. Les seigneurs de Beuvry sont à cette époque une branche cadette des châtelains de Lens, eux-mêmes descendants des comtes de Boulogne.

Vers 1260, Jean (de Lens) est seigneur de Beuvry, mort avant 1260, fils de Nicolas précité. Un lien de parenté existe probablement entre Jean seigneur de Beuvry mort avant 1260 et Marie, dame de Beuvry, citée ci-dessous.

En 1266 et 1268, sous Louis IX ou Saint Louis (1214-1270), selon le club d'histoire de Beuvry[32], Jean de Nédonchel et Marie, dame de Beuvry, auraient vendu cette terre ou peut être un fief en dépendant à Robert II, comte d'Artois, avec le manoir et la forteresse (dict arch et hist du P de C).

En 1346, Jacques d'Estracelles[33] (cf lien possible avec le manoir d'Estrasselle) est un chevalier réputé vaillant qui a combattu à la bataille de Crècy, il commandait une troupe de chevaliers qui fut la seule à percer les lignes ennemies pour parvenir au contact des troupes du prince de Galles (Édouard de Woodstock, fils d'Edouard III) soutenues par le corps de bataille des comtes de Northampton (Guillaume de Bohun) et d'Arundel (Richard FitzAlan), et le menacera[34]. Lors de cette bataille, il était porte bannière de Charles II d'Alençon, frère du roi de France Philippe VI de Valois; il accompagnait aussi le duc de Lorraine (en 1346, il s'agit de Raoul de Lorraine mort à la Crécy en 1346, son épouse Marie de Châtillon assure la régence, très probablement sœur de Louis Ier de Blois-Châtillon cité ci-après, mort à Crécy également) et Louis de Châtillon ainsi que les comtes d'Auxerre (Jean II de Châlon-Auxerre) et de Sancerre (Louis II de Sancerre mort à Crécy)[33]. Pour situer les personnes précitées, Guy Ier de Blois-Châtillon est le père de Louis Ier ( 1346), comte de Blois, de Dunois et de Fréteval; de Charles de Blois (° 1319  1364), duc de Bretagne et de Marie qui en 1334 épouse en premières noces Raoul, duc de Lorraine puis en secondes noces Fréderic Comte de Linanges (Leiningen). En 1385-1390 est cité un Jacques d'Estracelles, prévôt de Douai et chapelain de la comtesse de Bar (Yolande de Flandre, fille de Robert de Cassel et de Jeanne de Bretagne)[35].

En 1360, Jean sire du Bois et de Vermelles chevalier est châtelain de Beuvry[36] ("Jehan dit Bosket sire du Bos et de Vremele (Vermelles), chevalier, châtelain de Beuvry" est cité aux chartes d’Artois le 18 juillet 1360), il s’agit de Jean Ier du Bois, de la maison de Fiennes, tige des du Bois d’Annequin. Jean sire du Bois épouse en 1362 Jeanne de Lens sœur de Baudouin de Lens, grand maître des arbalétriers; actif pendant la première partie de la guerre de Cent Ans, ce dernier se bat en Normandie en 1351-1352 sous Geoffroi de Charny, il sert en Bretagne en 1353 sous le maréchal d’Audrehem dans le contexte de la guerre de succession de Bretagne qui implique Jeanne de Flandre et participe à la bataille de Poitiers en 1356. Charles de Blois précité au paragraphe concernant Jacques d'Estracelles est un des protagonistes de cette guerre comme prétendant au titre de duc de Bretagne et opposé à Jeanne de Flandre.

En 1415, Enguerrand de Nédonchel, capitaine de Beuvry, trouve la mort à la bataille d'Azincourt[37].

En 1424, le 30 novembre, Bonne d'Artois (1396-1425), fille de Philippe d'Artois (1358-1397) (fils de Jean Sans-terre, fils de Robert III) et de Marie de Berry (1375 † 1434), fille de Jean de France, duc de Berry, et de Jeanne d'Armagnac, le neveu de cette dernière est Bernard VII d'Armagnac, meneur du clan Armagnac lors de la Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons; Bonne d'Artois apporta en mariage le domaine de Beuvry à Philippe le bon (1396-1467), duc de Bourgogne. Celui-ci le légua en 1445 à son fils naturel, Antoine de Bourgogne, dit le grand bâtard de Bourgogne, dont les descendants l'ont possédé jusqu'au XVIe siècle.

En 1530, Anne de Bourgogne âgée de 14 ans (née le 3 avril 1516) fille d'Adolphe de Bourgogne (1489-1540), fils de Philippe de Bourgogne-Beveren (1450-1498), fils d'Antoine de Bourgogne (1421-1504) précité; Anne fit passer le domaine d'abord dans la maison de Horne, par son mariage en 1530 avec le comte Jacques (III) de Hornes chevalier de la Toison d'Or en 1505, fils de Jacques (II) de Hornes et Jeanne de Bruges, une fille de Louis de Gruuthuse chevalier de la Toison d'or également; puis dans celle de Hénin-Liétard par son mariage avec Jean de Hénin-Liétard, 4e du nom, comte de Bossut ou Boussut, chevalier de la Toison d'Or, grand écuyer de Charles Quint, colonel de sa cavalerie légère, grand bailli des eaux et forêts de la province du Hainaut, seigneur de Chocques et de beaucoup d'autres lieux, décédé en 1563. Le dénombrement de Beuvry a été rendu vers cette époque à Philippe II, roi d'Espagne, par Pierre Bossut, fils de Jean Ier. La seigneurie de Beuvry resta dans cette maison jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

Cette information pourrait ou non être en contradiction (seigneurie en tout ou partie ou autres raisons) avec celle du père Anselme qui cite que la seigneurie de Beuvry vers 1611 était aux mains de Louis de Montmorency qui semble appartenir à la branche de Montmorency-Fosseux, issue de Louis de Montmorency-Fosseux fils de Jean II de Montmorency. Afin de tenter de comprendre cette contradiction, on peut établir un lien existant entre les Hornes et les Montmorency mais qui n'explique pas directement cette contradiction; ainsi on peut observer un lien entre Jacques (III) de Hornes qui reçut le domaine de Beuvry d'Anne de Bourgogne et la maison de Montmorency; Jacques (III) de Hornes étant sans héritier de ses trois mariages avec les Croÿ, Savoie et Bourgogne, le comté de Hornes passa à son frère Jean (II) de Hornes marié à Anne d'Egmont, ces derniers n'eurent également pas d'enfant; en conséquence, avec la permission de son seigneur suzerain, le prince-évêque Corneille de Berghes (maison de Glymes-Berghes), il lègua par testament le comté de Horne au fils aîné de sa femme, Philippe de Montmorency mort aux côtés du comte Lamoral d'Egmont, décapités le à Bruxelles à la suite de la répression menée par le duc d'Albe au début du soulèvement des Pays-Bas contre Philippe II d'Espagne[32].

Vers 1611, le seigneur de Beuvry est Louis de Montmorency (maison de Montmorency), frère de Nicolas de Montmorency, comte d'Estaires[38].

En 1630, le 4 décembre, sont données à Madrid des lettres de chevalerie pour Charles de Croix, écuyer, seigneur d'Estrasselles, Nerbinghem et la Motte. Il a servi deux ans dans l'infanterie espagnole au régiment de Simon d'Autunz, s'est trouvé aux sièges de Vreselle, Juliers et depuis avec le marquis de Los Vallases, en qualité de volontaire à ses frais et dépens. Il a perdu son frère au siège de Verselli, ce dernier servant au régiment du sieur de Coing. Il est issu de l'ancienne noblesse du côté de ses deux parents, plusieurs prédecesseurs ont été honorés du titre de chevalier. Il est le fils de feu Jacques de Croix, chevalier, lieutenant-général des ville et bailliage de Saint-Omer, pendant 27 ans, qui avait suivi la cour et les armées, avait été fait prisonnier au siège de Tournai, avait connu une rigoureuse détention de 15 mois et a dû payer une rançon excessive[39].

Comme complément à la succession précitée au sujet de la terre de Beuvry transmise de Bonne d'Artois aux ducs de Bourgogne, la terre de Beuvry est ensuite passée dans la maison de Hénin-Liétard au XVIe siècle, puis dans celle des Ghistelles en 1736. Alexandre de Hénin-Liétard, prince de Chimay, hérite cette année-là de Beuvry mais le revend au comte Ignace de Ghistelles. Celui-ci fait démolir le château médiéval et construit à la place un château plus moderne. Lorsqu'il meurt en 1754, sa sœur hérite des biens. Mademoiselle de Ghistelles meurt en 1765 et lègue le village à son neveu Philippe de Ghistelles. Il fréquentera régulièrement le château avant de s'y établir définitivement et y donnera de somptueuses fêtes, jusqu'à son émigration en 1792 et la vente du château comme bien national, puis sa destruction.

Louis Harbaville indique que les entités suivantes dépendaient de Beuvry[40]:

  • La prévôté de Gorre, sur la Louanne, définitivement attribuée à Saint-Vaast en 1231.
  • Le hameau de Taigneville, Tigni villa (maison du bois).
  • Le domaine de Belleforière (appartenant au marquis de Baynast). Lien vers la maison de Soyécourt-Belleforière: Famille de Soyécourt.

En 1784, le 19 septembre, les frères Robert et M. Collin-Hullin ont fait voler leur ballon à hydrogène, La Caroline, à la demande de Philippe III Alexandre, Ier Prince de Ghistelles pendant 6 heures 40 minutes, parcourant 186 km de Paris à Beuvry. La Caroline devait sa conception aux travaux des professeurs Jacques Charles et Jean Baptiste Meusnier et réalisa le tout premier vol au monde de plus de 100 km. Dans la Ville de Beuvry, un monument en pierre a été érigé pour commémorer le 200e anniversaire de l'atterrissage des frères de La Caroline le 19 septembre 1784. Un bal de la ducasse "du Ballon" est désormais organisé à la fin de chaque mois de septembre[41],[42].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Carte de la zone rouge zoomée sur l'Artois
La zone rouge au niveau de l'Artois.

La Première Guerre mondiale entraîne la destruction de près de la moitié de la ville de Béthune. Dans les arrondissements d'Arras et Béthune, 150 000 ha de terres sont stérilisés[43].

Beuvry s'est vu attribuer la croix de guerre 1914-1918.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, les 24 et , dans le quartier du Quesnoy, la 3e division SS Totenkopf[44] massacra 48 civils, habitants de la commune et réfugiés, en raison de la résistance qu'elle rencontrait de la part de soldats français et anglais le long du canal d'Aire à La Bassée.

En , la résistance abat des policiers à Beuvry; pour leur enterrement, le secrétaire général à la police du gouvernement de Vichy, René Bousquet, vient le à Béthune[45].

La croix de guerre 1939-1945 est attribuée à la commune de Beuvry.

Fin du XXe siècle : fusion et scission[modifier | modifier le code]

La ville de Beuvry a été fusionnée avec la ville proche de Béthune fin 1993. Beuvry ne bénéficiant pas de ses pouvoirs municipaux propres, de nombreux Beuvrygeois ont montré leur mécontentement contre cette décision du conseil municipal de l'époque, ce qui s'est traduit par les élections municipales de 1995, des pétitions en 1995 et 1996, l'élection en d'une commission spéciale chargée de donner un avis sur un "projet de modification des limites territoriales de la commune de Béthune en vue de l'érection de la commune associée de Beuvry en commune distincte". L'élection municipale de a abouti à une scission permettant à la commune associée de Beuvry de redevenir indépendante en [46],[47],[48].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Cambrin, année où elle intègre le canton de Nœux-les-Mines[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Beuvry

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Beuvry était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Après une première fusion de cette intercommunalité avec la communauté de communes de Nœux et environs survenue en 2014, et dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-EELV menée par la maire sortante Nadine Lefèbvre obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 005 voix (50,65 %, 23 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[49] ;

  • Charles Dumont (SE, 900 voix, 22,73 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
  • Philippe Baroux (DVD, 734 voix, 18,54 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
  • Christine Brasse (SE, 319 voix, 8,05 %, 1 conseiller municipal élu).

Lors de ce scrutin, 39,86 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVG menée par la maire sortante Nadine Lefebvre obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 786 voix (63,19 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[50] :

  • Boris Briche (RN, 603 voix, 21,33 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
  • Guillaume Delbarre (SE, 437 voix, 15,46 %, 2 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrution marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,75 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de 1792 à 1993
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1792 octobre 1794 Pierre Philippe Michaux   Officier Municipal
octobre 1794 novembre 1795 Siméon Donze   Officier Municipal
novembre 1795 décembre 1795 Antoine Pruvot   Officier Municipal
décembre 1795 janvier 1796 Louis Descamps   Officier Municipal
janvier 1796 février 1796 Auguste Caron   Adjoint Municipal
février 1796 avril 1797 Félix Pottier   Agent Municipal
avril 1797 septembre 1797 Philippe François Joseph de Genevières   Agent Municipal
avt septembre 1798 septembre 1798 Louis Dusautoir    
septembre 1800 juin 1813 François Somville    
juillet 1813 1820 Philippe Charles Bertuphe Fructueux Lequien    
janvier 1821 juillet 1830 Louis Joseph Dusautoir    
juillet 1830 19 octobre 1840 Pierre Antoine Delelis    
9 octobre 1840 décembre 1854 Xavier Hippolyte Joseph Duquesnoy    
décembre 1854 novembre 1870 Louis Henri Hippolyte Merlin    
mai 1871 22 février 1878 Xavier Hippolyte Joseph Duquesnoy    
30 juin 1878 10 août 1886 Henri Luglien Dalmanza Gosse de Gorre Conservateur  
23 septembre 1886 mai 1888 Luglien Fernand Gosse de Gorre Républicain modéré  
mai 1888 15 septembre 1893 Pierre François Vouters    
novembre 1893   Auguste Barthélémy Joseph François    
1909   Désiré Buret    
1912 1914 Arthur Démulier    
1914 1918 Jules Leblanc    
1919 1928 Arthur Démulier    
1928 1941 Jules Weppe    
1944 1945 Justin Gouillart    
1945 Novembre 1947 Pierre-Jules Delaval    
mars 1965 1971 Ernest Boyaval SFIO  
mars 1971 1993 Noël Josèphe[51]
(1920-2006)
PS Inspecteur départemental de l'Éducation nationale
Combattant volontaire de la Résistance, réseau Voix du Nord
Président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais (1981 → 1992)
Conseiller général de Nœux-les-Mines (1973 → 1982)
Député du Pas-de-Calais (1981 → 1986 et 1988 → 1993)
Liste des maires délégués de 1993 à 1997 (fusion de Beuvry avec Béthune)
Période Identité Étiquette Qualité
1993 juin 1995 Noël Josèphe[Note 5],[51]
(1920-2006)
PS Inspecteur départemental de l'Éducation nationale
Maire de Beuvry (1971 → 1993)
juin 1995 septembre 1997 M. Dominique Josien[52] UDF Professeur de mathématiques
septembre 1997 novembre 1997 Robert Hazebrouck    
Liste des maires depuis la fin de la fusion avec Béthune en 1997
Période Identité Étiquette Qualité
1997 juin 2007 Robert Hazebrouck[Note 6]   Démissionnaire pour raison de santé
juin 2007 mars 2008 Voltaire Bouque[53] DVG Retraité des entreprises publiques
mars 2008[54] En cours
(au 1er février 2022)
Nadine Lefebvre PS Retraitée de l'enseignement
Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015)
Vice-présidente d'Artois Comm (2014 → 2017)
Vice-présidente de la CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2017 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[55],[56],[57],[58]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats de Beuvry.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Beuvry.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Hemer[59]Allemagnedepuis

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 2 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[60].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Beuvrygeois[61].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].

En 2021, la commune comptait 9 111 habitants[Note 7], en diminution de 4,63 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0202 5442 4122 5642 7942 7942 7422 8032 728
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8072 9473 1883 2323 3283 3453 6564 0434 235
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 9684 8425 5155 3365 7875 7265 8706 2537 006
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7 7497 9078 1478 8408 7449 1759 0609 0968 856
2014 2019 2021 - - - - - -
9 5029 2199 111------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 526 hommes pour 4 805 femmes, soit un taux de 51,5 % de femmes, égal au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,2 
5,7 
75-89 ans
9,8 
16,5 
60-74 ans
18,0 
19,2 
45-59 ans
18,4 
19,6 
30-44 ans
19,3 
18,8 
15-29 ans
15,1 
19,6 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Collège d'Enseignement Secondaire Albert Debeyre.
  • Lycée d'Enseignement Général et Hôtelier Marguerite Yourcenar.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier Germon Gauthier, créé en 1982.

Économie[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune se trouve en partie le port fluvial de Béthune-Beuvry géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Béthune.

Vie associative et sportive[modifier | modifier le code]

  • Maison de la poésie, dans le château de Bellenville ;
  • L'école internationale de Manchuria Kung Fu dirigée par le Maître Mathieu Derosière (Manchuria Kung Fu School of Chinese Martial Arts), le siège social de la Fédération de Manchuria Kung Fu[67].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune compte quatre monuments historiques :

  • l'église Saint-Martin de Beuvry[68] (XVIe siècle) : classement au titre des monuments historiques par arrêté du  ;
  • l'ancien moulin[69] : vestiges de l'ancien moulin à vent (cad. BC 432) : inscription par arrêté du  ;
  • le manoir de l'Estracelles[70] : façades et toitures (cad. B 136) : inscription par arrêté du . Lien éventuel avec le manoir d'Estracelles, Jacques d'Estracelles cité en 1346, cf section Histoire ;
  • la ferme-château de la Belle Forière[71], Logo monument historique Inscrit MH (2007). Lien vers la maison de Soyécourt-Belleforière: Famille de Soyécourt.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue de la chapelle Saint-Eloi de Beuvry, située dans le parc du Quinty.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beuvry Blason
De gueules au chevron d'hermine[73].
Ornements extérieurs

Croix de guerre 1914-1918 et Croix de guerre 1939-1945
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Conon de Béthune (?1170–1220) est plus probablement associé à une résidence semi-fortifiée beuvrygeoise qu'à la ville de Béthune même (qui au XIIe siècle correspondait uniquement à l'actuel Catorive).
  • Léon Lepetit-Blois (1918-2008), résistant et poète, à vécu et est décédé à Beuvry.
  • Noël Josèphe (1920-2006), Inspecteur général de l'éducation nationale, résistant, député-maire de Beuvry de 1971 à 1993, fondateur de la Maison régionale de la poésie sise au domaine de Bellenville à Beuvry.
  • Léone Nogarède (1926-), actrice de théâtre et critique d'art, née à Beuvry.
  • Jean-Philippe Lenclos (1938-), designer-coloriste, auteur de nombreux ouvrages sur la couleur dans l'architecture, né à Beuvry.
  • Henri Delerue (1939-2016), natif de Beuvry, athlète international des années 1960, spécialiste de la marche athlétique, trois fois sélectionné aux Jeux olympiques d'été.
  • Myriane Houplain (1946-), députée RN native de Beuvry.
  • Ludovic Pajot (1993-), né à Beuvry, député.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[74] :

  • J. Bacon, Beuvry-sur-Loisne. L'église Saint-Martin, Saint-Cénéré, Editions Téqui, 1995.
  • A. Derville (dir.), Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Les éditions des Beffrois, 1985.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier à Biache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai
  5. Un parc intergénérationnel de la commune porte le nom de ce maire.
  6. Une salle de la commune à la Prévôté de Gorre porte le nom de ce maire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Beuvry » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beuvry - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beuvry - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Pas-de-Calais » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Loisne Aval (E3660750 ) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Courant de la Goutte (E3660740 ) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal de Beuvry (E3510702 ) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Loisne Amont (E3510710 ) » (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière militaire (E3660800 ) » (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Beuvry et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « ZNIEFF 310013319 - Marais de la Loisne », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013361 - Marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 349 p. (ISBN 2-213-60733-8).
  27. Alain Tuffreau et Jean-Luc Marcy, Les premiers habitants du Pas-de-Calais, Arras, Editions du Musée départemental de Préhistoire du Pas-de-Calais, , 46 p. (ISBN 2-9512144-0-5), p. 35.
  28. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 19.
  29. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 21.
  30. Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 p. (ISBN 2-903077-58-4), p. 26.
  31. Feuchère, Pierre, « Étude sur l'écartelé plain en Artois aux XIIIe et XIVe siècles », Schweizerisches Archiv für Heraldik,‎ 1950, volume 64, p. 81-96; 116-121
  32. a et b M. Tillier, « Extrait de la monographie de Beuvry de M. Tillier, instituteur - 1900 », sur Club d'Histoire de Beuvry (https://www.histoire-beuvry.fr).
  33. a et b Académie et sociétés savantes de la Somme, Aisne, Oise et Pas-de-Calais, La Picardie, revue littéraire et scientifique - Tome premier, Amiens, Delattre-Lenoel, (lire en ligne), p. 407-408
  34. Joël Meyniel, Les archers du roi, (Livre numérique), Books on Demand, , 193 p. (ISBN 9782322083749)
  35. Archives départementales du Nord, Chambre des comptes de Lille, Série B. 3229-3389.
  36. Les sources au sujet de Jean sire du Bois et de Vermelles sont issues de l'article sur Baudouin de Lens.
  37. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  38. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 206, lire en ligne
  39. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 244, lire en ligne.
  40. Louis-Joseph Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais - Tome Ier, Arras, Topino Librairie, (lire en ligne), p. 300
  41. Le paragraphe sur le ballon la Caroline des frères Robert est issu de l'article Wikipédia sur Beuvry en version anglaise.
  42. Alain Derville, contributeur: Pierre Bruyelle, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek éditions, , p. 148
  43. C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 349 p. (ISBN 2-213-60733-8), p. 37.
  44. Récit des atrocités des S.S. Nazis de 1940 à Beuvry.
  45. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du , p. 43
  46. Eric Charmes, « La sécession d’une commune – ou comment Verquigneul a quitté Béthune – : La France des 36.000 communes et des maires cumulant les mandats, constitue en Europe, une curiosité institutionnelle ; le fait qu’une ville, même de taille modeste, puisse être divisée en six ou sept communes n’a pas d’équivalent. Certaines communes fusionnent parfois, mais basés sur le consentement mutuel, les mariages d’intérêts souvent divergents sont difficiles... et le divorce toujours envisageable. Etude de cas dans le Nord », Études foncières, no 135,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  47. Yves Jouannic, « Divorce de cœur après mariage de raison », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les Beuvrygeois devaient élire une commission de neuf membres qui sera appelée à donner un avis sur une éventuelle dénonciation de cette fusion-association. La liste favorable à la « défusion » l'a emporté, avec 70 % des suffrages environ ».
  48. Marc Pivois, « Dimanche, dans le Pas-de-Calais, premier tour de l'élection municipale. A Béthune, le système Mellick soumis au vote. Privé de ses mandats par la justice, l'ancien maire reste le patron. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberation.fr, .
  49. Résultats officiels pour la commune Beuvry
  50. « Pas-de-Calais (62) - Beuvry », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  51. a et b Odette Hardy-Hémery, Daniel Hémery, « JOSÈPHE Noël, Francis : Né le 25 mai 1920 à Lille (Nord), mort le 23 mars 2006 à Béthune (Pas-de-Calais), instituteur puis inspecteur départemental de l’Éducation nationale, résistant, militant socialiste et syndicaliste, conseiller général, maire de Beuvry, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais, député du Pas-de-Calais de 1981 à 1986 et de 1988 à 1992, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 1981 à 1992= », 'Le Maitron en ligne, 9/7/2011 mis à jour le 17/6/2021 (consulté le ).
  52. « Dominique Josien fut maire-délégué de 1995 à1997. », Union pour Beuvry, (consulté le ).
  53. « Beuvry : le retour de Voltaire Bouque dans l’exécutif municipal ? : Que ce soit en tant qu’ancien adjoint, simple conseiller ou ex-maire, Voltaire Bouque a toujours siégé face à Nadine Lefebvre. Aujourd’hui, il se retrouve sur la même liste que le maire sortant et pourrait même se voir confier la gestion des finances de la commune en cas d’élection. Grand écart politique ou simple rapprochement ? L’intéressé répond », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Stéphanie Hameaux, « Beuvry : Nadine Lefebvre, l’enseignante devenue maire : Enseignante, Nadine Lefebvre entre en politique en 1989. Elle est alors conseillère municipale aux côtés de Noël Josèphe. Elle est à la tête de la mairie depuis 2008 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Réélue en 2013 : St. L., « Beuvry : Nadine Lefebvre réélue, le conseil municipal installé, sans surprise », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  57. David Cierniak, « Beuvry : les projets de Nadine Lefebvre, maire : Consolidation du pôle éducatif et sportif Léo-Lagrange, au nord de la commune, et rénovation de la place Salengro, dans le centre. Voilà les grands travaux et orientations du mandat qui débute. Le second pour Nadine Lefebvre en tant que maire de cette commune de plus de 9 000 habitants. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Stéphane Leulier, « À Beuvry, une troisième écharpe de maire à huis clos pour Nadine Lefebvre : Sans surprise, malgré la candidature de l’un des cinq élus d’opposition Boris Briche, Nadine Lefebvre a été élue maire lors du conseil municipal d’installation, ce samedi matin. Elle sera entourée de huit adjoints dont Marie-Cécile Vanbergue, pour qui il s’agit d’une première. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html?criteres.collectiviteId=24848 »
  60. « label de la commune », sur concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
  61. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
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  64. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  65. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beuvry (62126) », (consulté le ).
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  68. Notice no PA00108207, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. Notice no PA00108209, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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